Après le succès de son dernier album solo consacré à Messiaen et Debussy, Célimène Daudet revient au disque avec un nouveau dyptique, faisant cette fois résonner les dernières œuvres de Scriabine et Liszt.
Elle nous invite ainsi à rentrer dans un univers intriguant, énigmatique, quasi mystique, comme un ultime pèlerinage aux confins des possibilités sonores du piano. Construit autour des thématiques de la nuit, de la mort et du mystère, ce récital réunit des oeuvres emblématiques telles que la « Messe noire », « Vers la flamme » de Scriabine, « Lugubre gondola » et « La Notte » de Liszt, aux côtés d’oeuvres plus rares.
Célimène Daudet mise à l’honneur par LeDevoir avant son concert à Montréal à la Salle Bourgie, qui reprendra des pièces extraites de ses albums « Haiti mon amour », « Messe noire » et « Messiaen, Debussy : Préludes ».
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« Après un remarquable Live II des Préludes de Debussy, [Célimène Daudet] captive à nouveau, par sa sonorité d’une grande concentration et sa manière de créer des ambiances énigmatiques – superbe Lugubre Gondola II. »
Bertrand Boissard, Diapason
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« La pianiste interprète à sa manière, dans son « Messe noire », les dissonances de Liszt et Scriabine, soulignant leur fragilité. »
Par Guillaume Tion, Libération
« Cet intime dialogue surgi de profundis entre l’art de Frantz Liszt et celui d’Alexandre Scriabine convainc spontanément, une invitation à la méditation servie par une interprète inspirée. »
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« C’est donc, par Célimène Daudet, une heureuse mise en écho de ces deux compositeurs, épris de modernité, le « dernier Liszt » et le « dernier Scriabine ». Mais ces pièces aussi unies par un choix thématique de la pianiste qui en fait un programme pratiquement dramatique, ouvert par la lugubre gondole de Liszt, couvert par ses Nuages gris, avec une lumière qui diminue jusqu’à l’obscurité, pesante ambiance nocturne, La notte, de Lizst, Poème nocturne de Scriabine et cette lumière obscure, musique noire, expressément référencée par le titre du CD, Messe noire, nom repris d’une pièce de Scriabine, qu’il disait hantée de cauchemars sataniques dont la pianiste nous fait sentir l’ascension mystérieuse, inquiétante, sur les échelons toujours montants de l’angoisse dans une oppressante progression. »
Benito Pelegrín
« Célimène Daudet semble très à l’aise dans ce foisonnement sonore. Elle se joue des difficultés techniques qu’elle occulte par une très grande habileté, ce qui lui permet de transmettre des impressions, des sensations fortes. Ce CD est d’autant plus intéressant que le choix fait par l’artiste porte sur des œuvres qu’on n’entend pas souvent. »
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« La pianiste fait se rejoindre Liszt et Scriabine pour un programme d’une douceur de cauchemar. Envoûtant. »
Guillaume Tion – Libération
« Si son dernier album porte le nom évocateur de Messe noire, l’artiste se révèle, elle, parfaitement lumineuse. Chacun de ses projets témoigne à la fois de sa haute exigence et du désir de s’adresser à tous, via la musique. »
Par Emma Giuliani, La Croix